Biathlon : principes, épreuves et règles

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L’union parfaite entre technique, endurance physique et précision : le biathlon, l’un des sports d’hiver les plus populaires, est prêt à impressionner le public de Milano Cortina 2026

L’explosivité et l’esprit de compétition du ski de fond, associés à la précision et au sang-froid du tir : voilà ce qui compose en partie le biathlon. L’un des sports d’hiver qui jouit d’une popularité croissante, en particulier en Italie, où un public important de fans endiablés, prêts à applaudir les exploits de leurs favoris depuis les tribunes bondées, s’est créé ces derniers temps.

Cependant, les dynamiques de cette discipline ne sont pas particulièrement intuitives à première vue, mais Fan26 est là pour vous expliquer les règles de ce sport fascinant : découvrons-les ensemble !

Règlement de base

Le biathlon est un sport qui comprend deux compétitions en une : le tir à la carabine et le ski de fond, un mélange qui rend la discipline pleine de suspense, avec des écarts qui peuvent être réduits en très peu de temps.

La partie ski de fond, en technique libre, se déroule sur une piste en anneau à parcourir plusieurs fois, en fonction de la longueur de l’épreuve ; à chaque tour, les athlètes effectuent un passage sur le pas de tir - d’abord debout, puis couché - et tirent 5 fois (le nombre de tirs varie en fonction de la spécialité) ; les cibles sont de deux diamètres : 45 mm pour le tir couché et 115 mm pour le tir debout, placées à 50 m de la ligne de tir.

Une cible manquée entraîne une pénalité : 150 m de plus à parcourir (pénalité d’un tour) ou 1 min ajoutée au temps global (dans les épreuves individuelles). Le gagnant est bien sûr l’athlète qui réalise le parcours le plus rapidement possible. Il faut donc être non seulement le plus rapide, mais aussi le plus précis et le plus résistant sur la piste : une discipline complète !

Pour pratiquer le biathlon, l’équipement de compétition comprend : des skis de fond (normaux, pesant environ 1250 g et d’une largeur d’environ 5 cm) et une carabine. Introduite en 1978, il s’agit d’un fusil léger de petit calibre, pesant entre 3,5 et 6 kg, à répétition manuelle.

Le pas de tir est divisé en 30 tapis de tir. Les athlètes tirent sur cinq cibles par tapis, qui se trouvent à une distance de 50 mètres. Depuis le milieu des années 1990, un système informatisé avec des cibles électromécaniques et un enregistrement automatique des touches a été introduit. Lors de l’impact de la balle sur la cible noire, une impulsion est déclenchée par un capteur spécial, qui place une plaque blanche devant la cible, signalant ainsi la touche réalisée.

Épreuves

À Milano Cortina 2026, les athlètes s’affronteront dans cinq épreuves : sprint, poursuite, individuel, relais et départ groupé.

Sprint : Comme son nom l’indique, la vitesse est le maître mot de cette spécialité. Les athlètes s’élancent un par un, généralement avec un intervalle de 30 secondes, et doivent réaliser le plus rapidement possible trois tours du circuit (un tour correspond à 2,5 km pour les femmes et à 3,3 km pour les hommes) avec deux passages sur le pas de tir, un couché (entre le premier et le deuxième tour) et un debout (entre le deuxième et le troisième tour). Dans cette spécialité, les qualités telles que la rapidité de positionnement et de tir d’une cible à l’autre, tout comme la précision, sont également fondamentales. Une erreur de tir dans le sprint n’exclut pas seulement la possibilité d’une victoire dans l’épreuve individuelle (à moins d’une performance bien supérieure sur les skis étroits par rapport à des adversaires plus précis sur le pas de tir), mais peut même avoir une incidence sur l’épreuve suivante...

Poursuite : Course avec départ à intervalles, mais c’est l’athlète qui franchit la ligne d’arrivée en premier qui remporte l’épreuve. Le circuit est plus court que pour le sprint, mais comporte cinq tours et quatre passages sur le pas de tir. En effet, dans cette spécialité, les écarts du sprint précédent sont maintenus au départ. Ainsi, le premier à s’élancer est le vainqueur de la course précédente, puis le second avec un intervalle de temps équivalent aux secondes de désavantage accumulées dans la course précédente, et ainsi de suite. Les athlètes qui ont plus de quatre minutes de retard partent ensemble, exactement 240 secondes après le premier, le temps restant étant ajouté à la fin de la course

Le risque de commettre des erreurs sur deux fois plus de cibles (20 au lieu des 10 du sprint) augmente. Les capacités de gestion mentale, du pas de tir et de l’énergie physique sont des qualités essentielles pour pouvoir aspirer au succès dans cette spécialité, même pour les athlètes qui partent en tête. Il ne faut pas oublier non plus qu’à chaque cible manquée, les mètres à parcourir augmentent. C’est aussi pourquoi nous sommes habitués à voir de grandes remontées.

Individuel : Il s’agit de l’épreuve la plus extrême, car le parcours total à effectuer (pas moins de cinq tours !) est nettement plus long que dans toutes les autres spécialités. C’est pourquoi une bonne endurance est nécessaire, en plus de la rapidité sur les skis étroits. La particularité de cette épreuve réside dans les pénalités pour chaque erreur de tir, qui se traduisent par l’ajout d’une minute au temps réel, au lieu d’un tour de pénalité, ce qui punit plus sévèrement les athlètes moins précis ou trop précipités. Par conséquent, ce type d’épreuve convient aux athlètes complets. L’autre particularité concerne la séquence des passages sur le pas de tir, caractérisés par une alternance des positions couchée et debout. Les athlètes partent à intervalles réguliers et celui qui réalise le meilleur temps gagne.

Départ groupé : Comme son nom l’indique, tous les athlètes prennent le départ ensemble et, par conséquent, l’épreuve est disputée avec un nombre limité de participants, en raison du nombre restreint d’emplacements de tir disponibles en même temps. C’est pourquoi généralement seuls les meilleurs au classement et les athlètes les plus en forme participent à cette épreuve. Par rapport à la poursuite, le circuit à parcourir est plus long d’un demi-kilomètre, mais le premier tour est abordé en rangs serrés ; par conséquent, le rythme est plus tranquille, car il est extrêmement difficile de faire la différence seul et que les athlètes préfèrent économiser leurs efforts pour les derniers tours décisifs : un peu comme pour les courses cyclistes. Cette spécialité nécessite une grande force mentale tout au long de l’épreuve et offre ainsi parfois des fins de course parmi les plus incroyables et les plus spectaculaires de l’histoire du sport.

Relais : Tous les relais comprennent un départ en ligne, une séance de tir couché et une séance de tir debout par athlète, et le « passage du témoin » - basé sur une simple touche entre les coureurs du relais - dans une zone définie du parcours. L’une des particularités qui rendent ces épreuves uniques à leur manière concerne la possibilité donnée aux athlètes d’utiliser trois balles de « pioche » par séance de tir (non cumulables), afin de couvrir les éventuelles cibles manquées avec les cinq premiers tirs disponibles et d’éviter les tours de pénalité. Cependant, l’insertion de la cartouche dans le chargeur, le repositionnement et le fait de viser à nouveau peuvent faire perdre de précieuses secondes (le temps de rechargement manuel moyen est estimé à environ 10 secondes). Les relais sont divisés en : relais masculin ou féminin (quatre athlètes du même sexe), relais mixte (deux hommes et deux femmes) et relais mixte simple (un homme et une femme).